mercredi 21 novembre 2012

Nigéria et Homophobie


Que cela n'arrive plus jamais en France... mais ayons conscience de la bêtise humaine ailleurs, aussi... En quoi un signe d'affection peut il être condamné, alors que les dirigeants de ces pays cumulent corruptions sur corruptions sans être plus que çà inquiétés.. ?

Dans quelques jours, le parlement du Nigéria pourrait passer une des lois homophobes les plus sévères jamais adoptées. Elle condamnera à 10 ans de prison deux personnes qui osent se tenir la main en public.
  • Vivre avec une personne du même sexe : 10 ans de prison
  • Organiser un rassemblement de personnes homos : 10 ans de prison
  • Soutenir l’idée d’une marche des fiertés : 10 ans de prison
Après un an d’atermoiements à la Chambre des Représentants, le vote a été précipité à l’improviste. Il ne reste qu’une chance de bloquer la loi : convaincre le président Goodluck Jonathan de ne pas la promulguer. L’an dernier, 65 000 d’entre nous se sont mobilisés contre cette disposition et elle a été mise au placard. Rééditons notre exploit. Cela ne prend qu’une minute, mais cela pourrait changer l’histoire.

Quand la loi a été proposée pour la première fois, les responsables politiques du Nigéria ont expliqué qu’il n’y avait pas de personnes gays dans leur pays. Nos amis nigérians n’accepteront pas silencieusement ces discriminations. Ils ont un plan et ils nous demandent de les aider.
En ce moment même, ils organisent une mobilisation sans précédent de défenseurs africains, hétéros comme homos, des droits homos, bi et trans. Aujourd’hui, montrons-leur que non seulement les personnes gays existent au Nigéria, mais que le monde entier les soutient. Épaulez les Nigérians contre cette loi discriminatoire et aidez-nous à rassembler 100 000 signatures.

Le seul moyen d’arrêter cette loi est de faire écho aux voix nigérianes pour l’égalité, soutenues par des millions de personnes dans le monde entier. Seul le président Goodluck Jonathan peut opposer son véto. S’il entend la voix des Nigérians, il devra les écouter.

Nous pouvons faire passer ce message à tous les gouvernements et à tous les médias de la planète. Le président Jonathan sait que ses citoyens et ses alliés ne toléreront pas une telle violation des droits humains. Prenez un instant pour signer cette pétition :

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